Lourdes Cancer Espérance Délégation des Yvelines
Contre le défi du cancer, nous faisons le choix de l'amitié et de la prière.


Une prière du Père Georges Madore
Seigneur, apprends-nous à veiller
Loué sois-tu, Seigneur, toi qui veilles sur nous.
Le jour, la nuit, tu es toujours là.
Lorsque nous sommes proches de toi,
Pleins de ferveur et de foi, tu veilles sur nous.
Lorsque nous sommes loin de toi,
Oublieux, distraits, séduits par tant de balivernes,
Tu veilles encore.
Apprends-nous à veiller, nous aussi.
Fais de nous des hommes et des femmes
Qui veillent comme une lampe qui marque la nuit parce qu’elle annonce l’aurore,
Qui crée une goutte de lumière dans un océan de noirceur,
Qui remplit ces longues heures d’une folle espérance.
Prière (lue à la fin de la célébration d’A-Dieu à Antoine)
Il m’arrive souvent, Seigneur, de penser que je suis trop occupé pour prier.
Est-ce possible que le temps me manque pour penser à toi ?
Tu es toujours à mes côtés, Seigneur, n’es-tu pas mon soutien, ma force, mon courage ?
Je veux donc m’habituer, Seigneur, à te parler comme à un ami,
à te confier mes joies et mes peines. Je veux te dire : Seigneur, je t’aime.
Quand je serai fatigué, aide-moi à dire quand même : Seigneur, je t’aime.
Quand j’éprouverai de la difficulté à pardonner, je n’aurai qu’à penser à te dire :
Seigneur, je t’aime.
Quand il fera sombre en moi, quand je ne saurai trop où tu es,
alors je t’appellerai en disant : Seigneur, je t’aime.
Et simplement pour te plaire, sans autre raison que cela,
accepte que souvent je te dise : Seigneur je t’aime.
Quelle épreuve pourra m’ébranler si je peux toujours te redire :
Seigneur je t’aime.
Pour les joies que tu me donnes, mon merci, le voici : Seigneur, je t’aime.
Quand au soir de ma vie, tu m’inviteras chez toi, je voudrais bien,
avant de partir, te dire une dernière fois ici-bas : Seigneur, je t’aime.
Et quand tu m’accueilleras pour me juger, sois indulgent, car tu le sais, je t’ai dit tant de fois :
Seigneur, je t’aime.
Fais de nous des veilleurs (Mgr Aumonier)
Dieu notre Père, tu nous donnes la vie. Tu nous donnes des frères à aimer.
Tu veux rassembler tes enfants dans l’unité.
Fais de nous des veilleurs, enfants d’un même Père.
Jésus, Fils bien-aimé, notre Seigneur,
Tu nous appelles à marcher à ta suite.
Tu nous rassembles en un peuple de frères.
Tu nous confies ton Evangile d’amour.
Fais de nous des veilleurs, témoins de ton amour.
Esprit-Saint consolateur, remplis notre cœur de compassion.
Inspire-nous le geste et la parole qui conviennent.
Fais-nous franchir les frontières de l’indifférence.
Fais de nous des veilleurs, humbles et ardents à te servir.
Le bateau qui s’en va vers le ciel
Une des plus saisissantes images de la mort m'a toujours semblé être celle-ci:
un bateau s'en va : il quitte notre rive.
Pour nous, qui sommes sur cette rive, nous voyons les passagers du bateau
qui nous quittent. Et cela nous rend tristes.
Mais pour ceux de l'autre rive, quelle joie! Car ils les voient arriver.
Et pour ceux qui sont partis, après la tristesse des adieux à ceux qu'ils aiment et
qui les aiment, quel bonheur de découvrir enfin ces horizons infinis....
horizons infiniment plus beaux que ceux qu'ils ont laissé ici, sur notre rive!
Et voilà qu'en pensant au bonheur qui les attend, nous oublions notre peine,
et nous nous réjouissons de les savoir bientôt plus heureux qu'ici.
Notre rive, à nous qui pleurons, c'est la terre. L'autre rive où ils parviennent, c'est le ciel.
C'est çà la mort. Il n'y a pas de morts, mais des vivants sur les deux rives.
Et c'est pourquoi j'aimerais que, sur ma tombe, on grave cette épitaphe,
qui n'est que la transposition d'une parole de l'Evangile :
« Le soir venu, Jésus dit : passons sur l’autre rive. »